Activités jacquolandines de la SBP

Ces derniers mois, la SBP a développé ses activités à Saint-Jacques-de-la-Lande à l’occasion de deux ateliers.

Un premier atelier sur la culture :

A l’invitation du Centre de la Lande, centre social et socioculturel de Saint-Jacques, Nathalie Monnin et Yvan Droumaguet ont animé un atelier de réflexion sur la culture. Cet atelier avait pour but de préparer les participants aux Rencontres organisées sur le thème « Culture, matière à penser » par l’Observatoire des politiques culturelles, Rennes Métropole, la Ville de Rennes et la Région Bretagne aux Champs Libres le vendredi 22 novembre 2013. Les organisateurs ont, en effet, eu la très bonne initiative d’associer à ces Rencontres le centre social de Saint-Jacques ainsi, d’ailleurs, que deux classes de lycéens et leurs professeurs de philosophie, membres de la SBP, Sandrine Servy et Amine Boukerche.

L’atelier, au Centre de la Lande, s’est déroulé sur deux séances, d’environ deux heures chacune.

Lors de la première, le 8 novembre, nous avons cherché, en partant de son étymologie, à clarifier les divers sens de la notion de culture, par exemple en examinant le rapport de la culture à la nature ou en distinguant la culture comme idéal d’humanité et le fait culturel tel qu’il se manifeste dans et par la diversité des cultures.

Lors de la seconde, le 15 novembre, nous sommes partis de certaines des questions au programme des Rencontres du 22. Cela a conduit à réfléchir sur l’idée de nature humaine, sur le rapport du corps et de l’esprit, celui du langage,et des langues, à la pensée ou encore sur la liberté.

Cet atelier, auquel ont pris part une dizaine d’habitants de Saint-Jacques, a donné lieu, à chaque fois, à des échanges vivants et instructifs. Les participants ont exprimé le sentiment que cela leur avait vraiment apporté quelque chose et l’envie de renouveler l’expérience.

La réussite de cet atelier doit aussi beaucoup à la forte implication et à l’important travail effectué à chacune de ses étapes d’Hélène Durand, animatrice au Centre de la Lande, et de Fabienne Godet, de la médiathèque Lucien Herr.

Un second atelier sur l’autorité :

Toujours à Saint-Jacques mais, cette fois, à l’Epi-Condorcet, le 25 février dernier, de 9h à 11h30, Yvan Droumaguet a animé un atelier sur l’autorité, à l’invitation d’Estelle Lebras, responsable de « La pause des parents » où, chaque mardi, des parents (surtout des mères) viennent, dans un cadre convivial, parler des problèmes rencontrés dans les rapports à leurs enfants.

Cet atelier avait été préparé au cours des précédents mardis, par Estelle et sa collègue Malicka. Son objet était d’aider ces parents à prendre un peu de recul et à mieux comprendre leurs difficultés dans des situations souvent vécues de manière douloureuse avec, aussi, des sentiments d’impuissance et de culpabilité.

Clarifier ce que l’on entend par autorité, en prenant appui sur l’essai d’Hannah Arendt, Qu’estce que l’autorité ?, a été le point de départ d’une réflexion conduite principalement autour de deux questions essentiellement liées. D’une part, s’il n’y a pas autorité sans inégalité, l’autorité est-elle encore possible dans une culture démocratique dominée par l’égalité ? D’autre part, comment fonder une autorité parentale quand les enfants sont reconnus, à la fois, comme des mineurs à protéger et des sujets détenteurs de droits ?

Sept parents, dont un père, étaient présents et, au terme des échanges qui ont duré plus longtemps que prévu, tous ont trouvé cet atelier éclairant et utile. Ces parents, éloignés de toute culture philosophique, se sont aperçus que la philosophie ne leur était pas inaccessible et qu’elle pouvait les aider à mieux comprendre leur vie.

En conclusion, deux très bonnes expériences, à renouveler !!

Ciné-philo. Dimanche 23 février 2014: A Dangerous Method, de David Cronenberg

Ciné-Philo

Dimanche 23 février 2014 à 17h30 au cinéma Le Foyer à Acigné :

A Dangerous Method, de David Cronenberg

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En relation avec le thème « L’interprétation »
Présenté par Michel Poitevin

(l’entrée est au tarif du cinéma)

Site du cinéma Le Foyer à Acigné : www.cinemalefoyer.fr

 

Les Champs de la réflexion 2014 : Le jeu

Les Champs de la réflexion

Le jeu

Samedi 16 février 2013 à 15h30
Salle de conférences Hubert Currien aux– Champs Libres

« Jouer n’est pas faire au sens courant », écrivait Johan Huizinga. Que fait-on donc, et en quel sens le fait-on, quand on joue ? Toutes les sociétés ont leurs jeux, même s’ils se déclinent sous de multiples figures. Est-ce une manière pour les hommes de se détendre seulement, de quitter un instant le sérieux des affaires ? On met pourtant bien du sérieux à jouer aussi. Que signifie donc le fait de jouer pour les hommes ? Que nous indique le jeu sur l’être de l’homme ?
Roberte Hamayon est anthropologue et directrice d’études émérite à l’École pratique des hautes études (EPHE), dans la section sciences religieuses ; elle vient de publier Jouer : une enquête anthropologique, aux éditions La Découverte en 2012, où elle s’interroge sur le sens du jeu à partir de ses observations dans la société mongole de Sibérie.
Marc Attalah est philosophe et maître d’enseignement et de recherche à l’université de Lausanne, et directeur de la Maison d’Ailleurs, à Yverdon-les-Bains (Suisse), un musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires. Il a dirigé l’exposition Playtime, installée aux Champs Libres du 18 décembre 2013 au 15 février 2014.

Pour prolonger la lecture sur la question du Jeu, du Jouer et des Jeux :

Joseph Huizinga, Homo ludens, Essai sur la fonction sociale du jeu (1938), Paris Tel Gallimard.
Roger Caillois, Les Jeux et les hommes (1958), Folio essais
Jacques Henriot, Le jeu (1969), Puf
Cola Duflo, Le Jeu de Pascal à Schiller, Puf, 1997
Mathieu Triclot, Philosophie des jeux vidéo, éditions Zones, 2011
Stéphane Chauvier, Qu’est-ce qu’un jeu ? , Vrin, 2007

La conférence a lieu aux Champs Libres à Rennes, dans la salle de conférences Hubert Curien – Entrée libre et gratuite, réservations au 02 23 40 66 00.

L’interprétation, par Michel Poitevin

Ateliers populaires de philosophie

Cinquième cycle, les lundis 3, 10, 17 et 24 février 2014

L’interprétation

par Michel Poitevin, professeur de philosophie au Lycée Joseph Savina de Tréguier

Lieu : Amphi Donzelot, 6 rue Kléber à Rennes
Horaires :
les lundis 3, 10, 17 et 24 février 2014, 18h-20h
Entrée libre et gratuite, renseignements et contact : 07 81 55 85 09

Programme des ateliers populaires de philosophie 2013-2014

Tout homme désire naturellement comprendre. Ce désir de sens s’accomplit-il dans un effort d’explication ou dans une tentative d’interprétation? Nous examinerons d’abord cette alternative à travers le dialogue intitulé “Ion”, où Platon soumet l’interprétation au tribunal de la raison. Puis nous nous interrogerons sur l’interprétation des rêves. Nous examinerons ensuite l’opposition entre l’interprétation pascalienne de la nature et l’explication causale défendue par Spinoza. Enfin nous réfléchirons sur le mythe envisagé comme discours porteur de sens et de vérité.

Bibliographie :

– Platon : Ion (l’interprétation comme inspiration et comme délire esthétique), GF
– P. Ricoeur : De l’interprétation, Livre I, « Problématique : situation de Freud » (p.13-66) ; Livre II, chap. II, Le travail du rêve et le travail de l’exégèse (p. 95-114) ; Seuil, Points Essais
– Stanguennec André : La morale des Lettres, Vrin , Paris 2005
– Georges Dumézil : “… Le Moyne noir gris dedans Varennes”. Sotie nostradamique,
suivi de Divertissement sur les dernières paroles de Socrate, Paris, Gallimard, 1984.
– Spinoza : Ethique, Appendice à la première partie : De Dieu

Voir aussi le Ciné-philo « A dangerous method  » de David Cronenberg, dimanche 23 février à 17h30 au cinéma Le Foyer à Acigné, présenté par Gérard Amicel.

Ciné-philo. Dimanche 26 janvier 2014 : Elle s’appelait Sarah, de Gilles Paquet-Brenner

Ciné-Philo

Dimanche 26 janvier 2014 à 17h30 au cinéma Le Foyer à Acigné :

Elle s’appelait Sarah, de Gilles Paquet-Brenner

Elle s'appelait Sarah

En relation avec le thème « Quelle histoire pour quelle mémoire ? Quelle mémoire pour quelle histoire ? »
Présenté par Yvan Droumaguet

(l’entrée est au tarif du cinéma)

Site du cinéma Le Foyer à Acigné : www.cinemalefoyer.fr

 

Spectacle « La république » Platon, livres V, VI, VII le 17 janvier 2014

La République de Platon. Livrexs V, VI, VII. par la compagnie des amis de Platon, mise en scène de Marie-Ange Mathieu.

La compagnie des amis de Platon présente

La République

Platon, livres V, VI, VII
Mise en scène de Marie-Ange MATHIEU

Vendredi 17 janvier 2014, à 10h00 et à 14h30
auditorium de l’assomption, 18 bd P. Painlevé
Télécharger la plaquette pour plus d’informations

Et n’oubliez pas nos autres activités en cours et à venir :
Atelier populaire de philosophie « L’interprétation », par Michel Poitevin,
les lundis 3, 10, 17 et 24 février 2014, 18h-20h, Amphi Donzelot, 6 rue Kléber à Rennes.
Ciné-philo « Elle s’appelait Sarah », de Gilles Paquet-Brenner,
Dimanche 26 janvier 2014 à 17h30 au cinéma Le Foyer à Acigné.

Quelle histoire pour quelle mémoire ? Quelle mémoire pour quelle histoire ? par Yvan Droumaguet

Ateliers populaires de philosophie

Quatrième cycle, les lundis 6, 13, 20 et 27 janvier 2014

Quelle histoire pour quelle mémoire ?
Quelle mémoire pour quelle histoire ?

par Yvan Droumaguet

Infos pratiques :
Lieu : Amphi Donzelot, 6 rue Kléber à Rennes
Horaires :
les lundis 6, 13, 20 et 27 janvier 2014, 18h-20h
Entrée libre et gratuite, renseignements et contact : 07 81 55 85 09

Programme des ateliers populaires de philosophie 2013-2014

Présentation de l’atelier :

Entre mémoire et histoire, les liens sont multiples et complexes. Les deux se rapportent au passé mais l’histoire se veut être une science là où la mémoire renvoie à un vécu. Quel rôle joue la mémoire dans l’écriture de l’histoire ? Quel est celui de l’histoire dans la conservation d’une mémoire du passé ?
Si la mémoire est d’abord celle d’un sujet singulier, celui-ci se trouve relié à d’autres sujets dans une communauté d’existence. Peut-on alors parler de mémoire collective qui, en retour, confère à cette communauté son identité ? Quel rôle joue, de son côté, l’histoire dans la constitution de cette mémoire partagée, facteur d’identité ?
D’autre part, la mémoire sélectionne, elle est inséparable de l’oubli. Dans l’histoire, comment s’opère le choix, selon quels critères ? A l’échelle de l’individu, l’oubli peut être refoulement inconscient, en est-il de même à l’échelle des sociétés ? Que devient ce dont nous n’avons pas, ou plus, le souvenir ?
On peut aussi noter ce paradoxe qu’alors que l’histoire contemporaine, dans sa visée scientifique, semble faire moins de place au témoignage, et donc à la mémoire, on n’a jamais autant parlé de travail de mémoire, de lieux de mémoire, jamais autant fait de commémorations. Qu’en est-il du « devoir de mémoire » ? En quoi et de quoi se souvenir serait-il un devoir, et dans quel but ?
Pourquoi n’y aurait-il pas de même un devoir d’oubli ? D’ailleurs, le passé qu’il faut ne pas oublier implique un passé que l’on oublie. Se souvenir, mais pourquoi ? Pour ne pas répéter les erreurs passées ? Pour construire une humanité meilleure ? On fait, le plus souvent, état du « devoir de mémoire » en rapport aux grands crimes contre l’humanité commis au siècle dernier, et particulièrement à la barbarie nazie ; or, la barbarie est-elle uniquement affaire de régime politique et d’idéologie ? N’est-ce pas dans l’humanité elle-même, c’est-à-dire en chacun de nous, que réside cette barbarie et la lutte pour la civilisation, souvent confondue avec celle pour la démocratie, n’est-elle pas, plus profondément, un combat que chacun doit mener contre lui-même ?

Bibliographie :

Henri Bergson : Matière et mémoire (Quadrige / PUF).
Primo Levi : Les naufragés et les rescapés, Quarante ans après Auschwitz  (Arcades/ Gallimard).
Keith Lowe : L’Europe barbare, 1945-1950   (Perrin, 2013). Cet ouvrage d’un historien anglais (titre original : Savage Continent, Europe in the Aftermath of World War II, 2012) montre, de façon très documentée, que la barbarie ne s’est pas arrêtée à la défaite des nazis en 1945 mais qu’elle s’est manifestée dans toute l’Europe dans les années d’après-guerre.
Krzysztof Pomian : Sur l’histoire  , 1999   (folio histoire).
Paul Ricœur : La mémoire, l’histoire, l’oubli , 2000  (Points / Seuil).
Henry Rousso : Le syndrome de Vichy  de 1944 à nos jours , 1990  (Points / Seuil).
Michel Terestchenko : Un si fragile vernis d’humanité  Banalité du mal, banalité du bien, 2005 (La Découverte / Poche).
Tzvetan Todorov : Les abus de la mémoire , 1995  (Arléa).
Pierre Vidal-Naquet : Les assassins de la mémoire  « Un Eichmann de papier » et autres essais sur le révisionnisme , 1987, (La Découverte / Poche)

Attention : 2 conférences autour Paul Ricœur mercredi 11 et jeudi 19 décembre et ciné philo le 15 décembre !

–  Parcours Grand Philosophe mercredi 11 à 18h30 aux Champs Libres, salle Hubert Curien : nous recevrons le professeur François Dosse qui évoquera la figure de

PAUL RICOEUR

à l’occasion du centenaire de sa naissance (1913-2005).

– Pour prolonger cette rencontre, vous pourrez également retrouver Paul Ricoeur à travers une autre conférence que lui consacrera Jérôme Porée,
le jeudi 19 décembre 2013, à 18h00, aux archives de Rennes :
Un philosophe dans la ville, par Jérôme Porée
(Professeur de philosophie à l’Université Rennes 1)

C’est à Rennes que Paul Ricœur, l’un des plus grands philosophes du XXe siècle, a appris à « marcher dans la vie ». Une invitation à la méditation sur la ville et l’architecture à travers la lecture de l’œuvre du philosophe. Cette conférence fera entendre pour finir la voix même du penseur.

Archives de Rennes, 18, avenue Jules-Ferry, 35000 Rennes (Entrée gratuite)
Renseignements au : 02 23 62 12 60

Et n’oubliez pas notre ciné philo du 15 décembre : Tamara Drewe, de Stephen Frears !

Ciné-philo. Dimanche 15 décembre 2013 : Tamara Drewe, de Stephen Frears

Ciné-Philo

Dimanche 15 décembre 2013 à 17h30 au cinéma Le Foyer à Acigné :

Tamara Drewe, de Stephen Frears

TamaraDrewePoster

Tamara Drewe de Stephen Frears, 2010 (1h49), un film présenté par Denis Kermen en relation avec le thème de l’atelier qu’il anime : Les philosophes sont-ils des écrivains ?  Les écrivains sont-ils des philosophes ?

Avec son nez refait, ses jambes interminables, son job dans la presse people, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les cœurs, Tamara Drewe est l’Amazone londonienne du XXIe siècle. Son retour au village où vécut sa mère est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.
Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur de best-sellers, universitaire frustré, rock star au rancart ou fils du pays, tous sont attirés par Tamara dont la beauté pyromane et les divagations amoureuses éveillent d’obscures passions et vont provoquer un enchaînement de circonstances aussi absurdes que poignantes.

(l’entrée est au tarif du cinéma)

Site du cinéma Le Foyer à Acigné : www.cinemalefoyer.fr

 

Parcours grands philosophes : Paul Ricœur, mercredi 11 décembre 2013

Parcours grands philosophes

Le « Parcours grands philosophes » a pour but de faire connaître une pensée philosophique à partir de la vie de son auteur.

Paul Ricœœur, une vie, une œœuvre.

À l’’occasion du centenaire de sa naissance.
avec François Dosse

mercredi 11 décembre 2013 à 18h30
aux Champs Libres, salle de conférences Hubert Curien

Dans le cadre du partenariat entre la Société bretonne de Philosophie et les Champs Libres.

Paul Ricœœur (1913-2005) est l’’auteur d’’une œœuvre immense et foisonnante qui ne se laisse pas facilement réduire à l’’unité d’une doctrine.
Sa pensée s’inscrit dans le prolongement de la tradition de la phénoménologie, de l’’existentialisme chrétien et de l’’herméneutique.
Mais Paul Ricœœur dialogue également avec les sciences humaines, notamment la linguistique et la psychanalyse. Il aborde de nombreux domaines, de l’’analyse du sujet à la pensée politique, jusqu’aux recherches exégétiques et bibliques.

L’’entretien avec François Dosse sera présenté par Jérôme Porée, professeur de Philosophie à l’’Université de Rennes I.

François Dosse est l’’auteur de nombreuses biographies. Il a publié, sur Paul Ricœœur,
Paul Ricœœur. Les Sens d’’une vie, La Découverte, 1997, réed 2001.
Paul Ricœœur et Michel de Certeau. L’’Histoire entre le dire et le faire, Édition de L’’Herne, 2006.
Paul Ricœœur et les sciences humaines (co-dirigé avec Christian Delacroix et Patrick Garcia), La Découverte, 2007.

Pour prolonger cette rencontre, vous pourrez également retrouver Paul Ricoeur à travers une autre conférence que lui consacrera Jérôme Porée,

le jeudi 19 décembre 2013, à 18h00, aux archives de Rennes :
Un philosophe dans la ville, par Jérôme Porée
(Professeur de philosophie à l’Université Rennes 1)

Archives de Rennes : 18, avenue Jules-Ferry, 35000 Rennes (Entrée gratuite)
Renseignements au : 02 23 62 12 60