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Trois journées de réflexion 2011 – L’amour

En partenariat avec les Champs Libres, la Société bretonne de philosophie organise chaque année « Les Champs de la réflexion ». Cette année 2011, le thème sera

L’Amour

Voir et écouter les conférences

Programme :

Jeudi 24 mars, 20h30

Jean-Michel Salanskis

Vendredi 25 mars, 15h – 18h

Dialogue autour de l’amour courtois, entre Denis Hüe, professeur de littérature médiévale à Rennes II et Philippe Carpentier, psychanalyste à Rennes.

Au fil de l’exposé de Denis Hüe sur l’amour courtois du XIe au XIVe siècle, Philippe Carpentier interviendra à partir de Lacan qui, dans le Séminaire VII, « l’éthique de la psychanalyse », voit dans l’amour courtois le paradigme de l’amour : pourquoi ? Que penser alors d’autres formes possibles d’expression de l’amour ? Et que dire, aujourd’hui, de la courtoisie en amour ?
La séance se déroulera sans pause entre le dialogue des deux intervenants et les questions du public.
Bibliographie pour la journée du 25 mars

Samedi 26 mars, 15h30 – 17h30

André Comte-Sponville

Lieu : salle de conférences Hubert Curien, aux Champs Libres

 

Voir l’article sur le site des Champs Libres

 

 

Historique des journées de réflexion :
2010 : « Tu ne tueras pas »
2009 : La guerre

Intervention d’André Comte-Sponville

Il y a plusieurs types d’amour, qu’on se plaît parfois à confondre et qu’André Comte-Sponville se propose, au contraire, de distinguer. Il y a le rêve de la fusion et l’expérience du manque. Il y a la passion et l’amitié. Il y a l’amour qui prend et l’amour qui donne. Il y a « la grande souffrance du désir », comme dit Platon ; mais aussi sa puissance et sa joie, comme dit Spinoza. Et puis il y a la charité, la très douce et très pure charité. Mais en sommes-nous capables ?
Tout cela peut se dire en grec, autour de trois mots, qui sont comme les trois noms de l’amour : Éros, philia, agapè. C’est ce qu’André Comte-Sponville nous aidera à comprendre.

Note bio-bibliographique

 

André Comte-SponvillePhilosophe rationaliste, matérialiste et humaniste, André COMTE-SPONVILLE propose une sagesse pour notre temps. Il se définit comme « athée non dogmatique et fidèle ». Ses auteurs de prédilection sont Epicure, Montaigne et Spinoza. Parmi les Modernes, il se sent proche surtout de Claude Lévi-Strauss, Marcel Conche et Clément Rosset.

Il est né à Paris, en 1952. Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégé de philosophie, docteur de troisième cycle, Docteur Honoris Causa de l’Université de Mons-Hainaut, en Belgique, il fut pendant longtemps Maître de Conférences à la Sorbonne (Université Paris I). Il a aujourd’hui cessé d’enseigner, pour consacrer davantage de temps à l’écriture et aux conférences qu’il prononce en dehors de l’Université. Il est membre du Comité Consultatif National d’Éthique depuis mars 2008.

Il a publié d’abord un Traité du désespoir et de la béatitude, ainsi que trois recueils d’articles : Une éducation philosophique, Valeur et vérité (Études cyniques), et Impromptus. Ces quatre livres, qui connaissent un grand succès (le Traité du désespoir et de la béatitude, publié en 1984, en est à sa quinzième édition), sont édités aux Presses Universitaires de France.

André Comte-Sponville participe régulièrement à un certain nombre de colloques ou de publications universitaires. Il a notamment dirigé trois numéros de la Revue internationale de philosophie, consacrés respectivement à Montaigne (n° 181, 1992), à Pascal (n°199, 1997), et à Alain (n° 215, 2001). Mais il écrit aussi dans la presse grand public (L’Express, Le Point, Le Nouvel Observateur, L’Événement du Jeudi, L’Expansion, Le Monde, Le Figaro, La Croix, Libération, Le Magazine littéraire, Impact-Médecin Hebdo, Psychologies, Le Monde des Religions, Challenges…). Enfin, on l’a vu plusieurs fois à la télévision, à l’invitation notamment de Michel Polac, Bernard Pivot, Jean-Marie Cavada, Christine Ockrent, Patrick Poivre d’Arvor, Franz-Olivier Giesbert, Guillaume Durand, Michel Field, Laure Adler, Frédéric Ferney et Serge Moati.

Ses livres les plus faciles : L’amour la solitude et Présentations de la philosophie (les deux aux éditions Albin Michel, rééd. « Le Livre de Poche »), ainsi que Le bonheur, désespérément (Ed. Pleins Feux, rééd. Librio).

Son livre le plus célèbre : Petit traité des grandes vertus, publié en janvier 1995, aux PUF (Prix La Bruyère de l’Académie Française, 300 000 exemplaires vendus en France, traduit en 24 langues).

Ses livres les plus récents : La sagesse des Modernes, avec Luc Ferry (Robert Laffont, 1998) ; L’être-temps (PUF, 1999) ; Dictionnaire philosophique (PUF, 2001) ; Le capitalisme est-il moral ? (Albin Michel, 2004) ; La philosophie (PUF, coll. « Que sais-je ? », 2005) ; La vie humaine (avec des dessins de Sylvie Thybert), Hermann, 2005 ; L’esprit de l’athéisme (Introduction à une spiritualité sans Dieu), Albin Michel, 2006 ; Le miel et l’absinthe (Poésie et philosophie chez Lucrèce), Hermann, 2008 ; Du corps, PUF, 2009.

Son dernier livre : Le goût de vivre et cent autres propos, est paru chez Albin Michel, en avril 2010.

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